Nouvelles en bref!

 03 Février 2010–  Dès le lendemain du terrible tremblement de terre du 12 Janvier dernier, Port-au-Prince et ses environs ont connu un exode massif de ses résidents. Ils sont des dizaines de milliers à fuir l’enfer qu’est devenu la zone métropolitaine. L’émigration vers les villes provinciales a atteint un record sans précédent. Port-à-Piment a recu plusieurs milliers de ses fils, filles et amis. Le chiffre estimé est de 12000 pour la commune. Les rues sont surchargées et les produits  alimentaires ont aussi connu une hausse non négligeable. Le tableau ci-dessous  illustre  les brusques changements des prix des produits alimentaires :

   

Gourde

 US dollar  Gourde  

US dollar

Produits 02/02/10 02/02/10 11/20/09 11/20/09
1 Marmite de RIZ

150.00

3.75

120.00

3.00

1 Marmite de MAIS

120.00

3.00

40.00

1.00

1 Marmite de   FARINE

120.00

3.00

110.00

2.75

1 Marmite de SUCRE

180.00

4.50

125.00

3.13

1 Marmite de POIS

240.00

6.00

225.00

5.63

1 Marmite de Petit Mil

100.00

2.50

n/a

n/a

1 Gallon d‘ HUILE

300.00

7.50

210.00

5.25

* US $1.00= 40.00Gourdes

 

Nos écoles après le séisme du 12 Janvier 2010

12 Fevrier 2010- Un mois après le terrible tremblement de terre qui a dévasté Port-au-Prince et ses environs, les activités scolaires ont été reprises.   L’afflux des nouveaux venus  vers les provinces constitue déjà un casse-tête pour les directeurs des écoles. Port-à-Piment n’échappe pas à cette nouvelle réalité. Ils sont des centaines accompagnés de leurs enfants à se présenter dans les différents établissements scolaires de la ville pour l’inscription de leurs enfants. Une enquête menée sur place par KONBIT POU POTAPIMAN [KPP] nous révèle qu’avant le séisme, l’effectif global des écoles était comme suit:

SECTEUR PUBLIC 

    ECOLE                                                 GARÇONS           FILLES                  TOTAL

1-EFA de Port-à-Piment 338 307 645
2-Notre-Dame du Rosaire 86 141 227
3-Nationale de Guillaume 72 50 122
4-Nationale de Figuiers 185 140 325
                                TOTAL 681 638 1319

SECTEUR NON PUBLIC

ECOLE                                                 GARÇONS                 FILLES                   TOTAL

1Centre d’Etudes St-Michel 36 27 63
2-Evangélique Baptiste 129 141 270
3-Jardin Vert 19 16 35
4-les Petits Amis du Sud 65 47 112
5-Mixte Tabernacle 89 97 186
6-St Vincent de Paul 20 22 42
TOTAL 358 350 708

 

SECTEUR NON PUBLIC RURAL

ECOLE                                                    GARÇONS             FILLES                   TOTAL

1-Bon Berger de Guillaume 29 28 57
2-bon Samaritain de Yaya 14 08 22
3-Centre Siloe de Chariole 15 07 22
4-Enfant Jesus de Bernard 19 20 39
5-Evangelique de Cavalier 49 24 73
6- St Francois de Balais 90 90 180
TOTAL 216 177 393

Il n’y a pas de doute que l’évacuation de la zone métropolitaine a provoqué une augmentation sans précédent de la densité de la population portapimentaise. Avec ses 12000 nouveaux venus, l’effectif des écoles est à la hausse.  

Les demandes d’aide qui nous sont adressées arrivent en nombre croissant face à la crise économique qui s’accentue. Konbit Pou Potapiman-KPP vous invite et vous exhorte à participer au programme de bourses d’études que nous avions mis en place  –   Veuillez nous contacter par email : potapiman@yahoo.com    

Ma Maison

Ma Maison [par Pierre Michel Lubin]

Elle était une fierté quand je la construisais : ” map bati wi ! ”

Elle était un oasis, un point de répit ou tout mon avoir est investi
Elle était mon univers, mon centre de loisirs où me joignaient tous mes amis
Elle était mon existence même et je voulais y passer ma vie
Elle etait aimée, cocotée, cajolée, chérie…
Et pourtant, après ce jour-là,
Tombée, elle est devenue une source de peine, un tombeau
Encore debout, fissurée, elle jouit de ma reconnaissance
De m’avoir laissé le temps de me mettre à l’abri
Intacte, elle m’effraie et je peux à peine y passer un moment

Nouvelles en bref…

26 Janvier 2010-Les portapimentais qui résidaient à Port-au-Prince sont en train de fuir la zone métroplitaine. On apprend que dès le lendemain du terrible tremblement de terre les autobus venant de la capitale arrivaient remplis de passagers et parmi eux de nouveaux venus en quête d’une vie meilleure.

Cependant Port-à-Piment n’a pas l’infractructure nécessaire pour satisfaire les besoins d’un grand afflux de réfugiés. Espérons que l’Etat et plus particulièrement le Département de la Santé Publique saura comment s’y prendre pour équiper et mieux structurer les quelques hopitaux des provinces, utilisant l’aide massive étrangère dont bénéficie le pays. En ce sens, l’Hopital de référence de Port-à-Piment pourrait servir de modèle pour la réhabilitation des structures hospitalières relevant du Département de la Santé Publique.