Nouvelles en bref

28 Avril 2012.- Le 10 Avril dernier, les responsables de l’Hôpital de Port-a-Piment avaient reçu la visite des experts de Solar Energie Light Fund (SELF). Self  est une organisation à but non lucratif qui travaille en étroite collaboration avec la CSI. (Cote Sud Initiative). Elle est un des partenaires qui implémentent les projets de la CSI. Le but de la rencontre  était d’annoncer l’installation d’un nouveau  système d approvisionnement d’énergie à l’hôpital.

L’attente et l’espoir se sont transformés en réalité le 15 Avril   En effet l’équipe de  SELF  s’était mis au travail et  l’hôpital est maintenant pourvu de  4,5kw/h d’énergie   par un système contenant 56 panneaux  solaires, 24 batteries et un « inverter ».

Joint au téléphone, le Dr Jean Richard Vital, Directeur de l’hôpital, nous a déclaré avec fierté : » l’incroyable est devenu réalité. … on n’a pas besoin de faire tourner un générateur, ni acheter de carburant car toute l’énergie utilisée vient de notre soleil ‘caribe.’ Il est conscient que le système solaire nécessite une surveillance et un entretien périodiques pour assurer son bon fonctionnement. Car nous dit-il : » maintenant notre tache est encore plus digne. Je  lance un appel à tous les amis, voisins,  fils et filles de Port-a-Piment :  aidez- moi dans la façon que vous pouvez à sensibiliser la communauté dans le cadre de la protection du système.

Rivers reach flood levels in Port-à-Piment

(Source:http://haitiregeneration.org/node/1033)

Wed, 04/25/2012

Heavy rains in the watershed of Port-à-Piment early the week of April 23rd have led to flooding of the river systems. Rain gauges located in the towns of Randel and Port-à-Piment have collected data on the recent rainfall that accurately capture the weather patterns behind the flooding experienced on the ground. Staff of the Port-à-Piment Millennium Village Project and partners are monitoring for flood damages, including crop loss and increased cases of cholera, in the first major flood event of the 2012 rainy season.

Flood Port-a-Pim
Flooding occurred in Port-à-Piment through Tuesday. Floodwaters arriving in Port-à-Piment are murky, carry erosion-causing sediment from the upper regions of the riverbeds, which in turn create cloudy discharge into the mouth of the river as it meets the sea.

The rain event, which began around midnight on Monday, April 23rd, produced an accumulation of 5 inches of rain in the town of Randel in the upper mountainous region of the watershed. The sea level of Port-à-Piment at the base of the watershed, by contrast, accumulated only 1.2 inches of rain. The discrepancy in precipitation levels based on elevation is a regular occurance based on the topography of the region, with heavy rainfalls in the upper regions often resulting in severe flooding in the towns along the river at lower elevations.

The intensity of the rain in Randel experienced on Monday night was the at the same level of that of the floods in October of 2011, which accrued a total of 14 inches of water in the town of Port-à-Piment over the span of three days. The three days of sustained rain in October 2011 caused massive flooding and resulted in an increase in obsered cholera cases and isolation of several communities in the Côte Sud region. Though not as severe, the flooding observed on Monday and Tuesday in Port-à-Piment demonstrates the need for increased flood protection and early warning systems in the region, as the potential for isolated weather events causing flooding remains high. Soil moisture in the town of Port-à-Piment remains at an elevated level; saturated soil levels also increase the risk of flash flooding, as the penetration rate of water indicates the amount of possible runoff that causes flooding and erosion of river banks.

Data from the rain gauges was used to create a graph demonstrating the heavy rain on Monday, April 23 in the Port-à-Piment watershed. All data on precipitation, soil moisture and wind velocity is available online for download for the rain gauge sites in Randel and Port-à-Piment.

The month of April marks the beginning of the rainy season in southwest Haiti, coinciding with the hurricane season throughout the Caribbean region. The increase in precipitation causes a period of increased vulnerability for the majority of the residents of the Côte Sud region and the Port-à-Piment watershed. Residents rely primarily on agricultural crops for household income, which due to the steep topography and the instability of the hillsides are often in danger after heavy rains. Responding to agricultural assessments made with the ict4Ag mobile-phone based tool, 48% of farmers indicate that flooding would reduce the yield of their most important crop by at least 75%; 43% of farmers say that flooding would impact at least 50% of the yield of their most important crop. Additionally, the rainy season also exacerbates preexisting risk factors associated with water, particularly water-bourne diseases like cholera.

The rain gauges, along with river monitoring systems recently installed by researchers of the Earth Institute throughout the watershed, are part of the Port-à-Piment Millennium Village’s efforts to obtain real-time climate data on weather events such as these, which can in turn be utilised to develop accurate climate and flood modeling systems. Throughout the 2012 rainy season, weather event from heavy rains to high winds will be monitored and integrated with public health monitoring and socio-economic data to produce a disaster-risk reduction strategy for the Port-à-Piment watershed.

Nouvelles en bref

  • 23 Avril 2012.- Des pluies torrentielles s’abattent sur Port-a-Piment depuis hier au soir.  Plusieurs écoles ont fonctionné à moitié temps. Les  activités de marché sont nettement ralenties.  On n’a pas enregistré des dégâts.

Lu pour Vous

 Haïti-Environnement : Le bassin versant de Port-à-Piment érodé à 99%

(Source:http://www.alterpresse.org/spip.php?article12685)

P-au-P, 12 avril 2012 [AlterPresse] — L’érosion, la déforestation, sont principalement à l’origine de la dégradation des sols au niveau du bassin versant de Port-à-Piment sur la Côte Sud : tel est le résultat des recherches académiques sur l’environnement d’Haïti, présentées à la Fondation connaissance et liberté ( sigle créole Fokal), par Lucner Charlestra, ingénieur-agronome et chercheur à l’Institut de la terre (Earth institute) de l’Université de Colombia.

Seulement 1% du paysage de Port-à-Piment ne comporte pas de signes d’érosion, d’après les données.

Cette situation n’est pas différente de celle qui sévit dans tout le pays, fait savoir Charlestra qui informe que ces recherches académiques sur la Côte Sud ont été conduites entre septembre et octobre 2010.

« La majorité des sols sont déficients en phosphore, potassium, zinc, soufre et magnésium », ajoute t-il.

Il explique que la perméabilité des sols augmente avec la densité des plantes en précisant que cela montre la nécessité de la reforestation.

Cette densité des plantes crée des fissures dans le sol et y facilitent l’infiltration de l’eau.

Les résultats de recherche prédisent aussi des pertes de sols (érosion) à plus de 19 tonnes par hectare/par an.

La majeure partie du paysage, soit 64 % est constituée de pentes qui sont élevées à plus de 30%.

Selon des statistiques avancées par l’agronome, la couverture forestière d’Haïti était estimée à 60% en 1925. Elle est passée à 18 % en 1952. De 1.5% en 1989, elle a chuté à moins de 1 % en 2011.

D’après l’enquête, le mode de gestion actuelle des bassins versants conduit inévitablement à l’érosion des sols et l’altération des services éco systémiques dans le domaine de l’agriculture, la nourriture et l’eau.

L’érosion, la déforestation les pluies tropicales intenses, les inondations, la pratique de la culture annuelle représentent, entre autres, autant de handicaps pour la Côte Sud.

Des contraintes à la production agricole ont été identifiées au niveau du bassin versant de Port-à-Piment, fait savoir l’agronome.

L’ensemble de ces données provient du rapport final de l’étude, qui n’a pas encore été publié.

L’objectif général de l’étude est principalement de considérer le système d’évaluation de la dégradation des terres en vue de permettre aux agriculteurs et autres agents de développement d’avoir une meilleure compréhension de la gestion actuelle des ressources et de faire une bonne planification des interventions futures.

Peut-on encore éviter le pire ?

L’ingénieur-agronome Lucner Charlestra préconise la reforestation des parcelles comme une priorité pour le bassin versant de Port-à-Piment.

L’emphase doit être mise sur l’agroforesterie capable de lutter contre l’érosion des sols et aussi permettre de produire des arbres et des cultures vivrières, soutient t-il.

Charlesca en a profité pour présenter de nouveaux outils de recherches et de monitoring dans la gestion des terres dans le Sud d’Haïti.

Depuis deux ans, des projets sont mis en œuvre en Haïti par Earth institute dans le domaine de l’agriculture, de la gestion et de l’entretien des forêts et de l’environnement rural. [emb kft gp apr 13/04/2012 05:10]