Une exposition, en janvier 2015 à Paris, autour des cathédrales rocheuses du pays

( Source:http://www.alterpresse.org/spip.php?article17313#.VIsV-zHF_To)

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« Grottes d’Haïti, entre imaginaires et réalités » est une exposition, prévue du lundi 5 au mercredi 21 janvier 2015, à la Maison de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), à Paris, pour restituer les travaux de trois spéléologues étrangers sur ces lieux empreints de magie et de légendes, selon les informations transmises à l’agence en ligne AlterPresse.

Pendant 5 ans, les photographes Carole Devillers et Jean-François Fabriol et l’explorateur spéléologue Olivier Testa ont mené des travaux de recherches sur les grottes en Haïti.

Les résultats des travaux seront exposés en 45 panneaux, comprenant photos et contenus multimédias, lors de cette exposition en France.

En plus de mettre en lumière « la nécessité de protéger ce splendide travail d’orfèvrerie de la nature », que sont les grottes, l’exposition « vise également à montrer Haïti sous un jour inédit et à véhiculer une image constructive », indiquent les organisateurs.

L’exposition se concentre sur six départements et s’intéresse aux grottes Marie Jeanne (située à Port-à-Piment / Sud et considérée comme la plus longue excavation naturelle dans les Caraïbes), Madame Lefan ou Mamé (Petit-Trou-de Nippes / Nippes, une partie du Sud-Ouest d’Haïti), le Gouffre Pas Perdu Pas Trouvé sur le massif Macaya / Sud), le Bim Séjourné (de 167 m de profondeur, dans les montagnes à l’ouest de Jacmel / Sud-Est), le Canyon Casse-cou (dans le massif de Macaya / Sud), entre autres.

« Outre leur rôle chez les populations précolombiennes, qui y effectuaient des rites mystiques, les grottes sont aussi associées au marronnage et à l’histoire de l’indépendance haïtienne. Elles sont encore aujourd’hui le lieu d’accueil de cérémonies vodou, et beaucoup de légendes y sont liées », expliquent encore les organisateurs.

L’exposition est l’œuvre de l’Association Hommes des Cavernes, avec, notamment, le soutien de l’ambassade d’Haïti en France et de la Commission nationale haïtienne de coopération avec l’Unesco

Alter Presse